1. |
Bien que mon coeur
01:01
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2. |
Triste était mon âme
02:26
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Par Paul Verlaine, tiré du recueil Romances sans parole.
Ô triste, triste était mon âme
A cause, à cause d'une femme.
Je ne me suis pas consolé
Bien que mon coeur s'en soit allé,
Bien que mon coeur, bien que mon âme
Eussent fui loin de cette femme.
Je ne me suis pas consolé
Bien que mon coeur s'en soit allé.
Et mon coeur, mon coeur trop sensible
Dit à mon âme : Est-il possible,
Est-il possible, - le fût-il -
Ce fier exil, ce triste exil ?
Mon âme dit à mon coeur: Sais-je
Moi-même que nous veut ce piège
D'être présents bien qu'exilés,
Encore que loin en allés ?
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3. |
Octobre
01:50
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4. |
A l'espoir
03:32
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5. |
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Par Paul Verlaine, tiré du recueil Sagesse.
Pourquoi triste, ô mon âme
Triste jusqu'à la mort,
Quand l'effort te réclame,
Quand le suprême effort
Est là qui te réclame ?
Ah, tes mains que tu tords
Au lieu d'être à la tâche,
Tes lèvres que tu mords
Et leur silence lâche,
Et tes yeux qui sont morts !
N'as-tu pas l'espérance
De la fidélité,
Et, pour plus d'assurance
Dans la sécurité,
N'as-tu pas la souffrance ?
Mais chasse le sommeil
Et ce rêve qui pleure.
Grand jour et plein soleil !
Vois, il est plus que l'heure :
Le ciel bruit vermeil,
Et la lumière crue
Découpant d'un trait noir
Toute chose apparue
Te montre le Devoir
Et sa forme bourrue.
Marche à lui vivement,
Tu verras disparaître
Tout aspect inclément
De sa manière d'être,
Avec l'éloignement.
C'est le dépositaire
Qui te garde un trésor
D'amour et de mystère,
Plus précieux que l'or,
Plus sûr que rien sur terre,
Les biens qu'on ne voit pas,
Toute joie inouïe,
Votre paix, saints combats,
L'extase épanouie
Et l'oubli d'ici-bas,
Et l'oubli d'ici-bas !
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6. |
Pâle septembre
04:40
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Je me suis vu des jours durant
Prendre la plume et l'instrument
Sans toi
Je t'ai perdu au fil du temps
L'ami déchu resplendissant
En moi
De nos conflits sans solution
Triste silence en dérision
Crois moi
Si nos égos dominations
Pouvaient la fermer en canon
Un choix
Pâle Septembre
Âpres Méandres
Quand je replonge dans le passé
Des nuits glacées aux soirs d'été
Je vois
Notre amitié si distancée
Qui avait une belle identité
Comme quoi
On mélangeait nos choix nos peines
Echanges de coeurs et de lambeaux
Parfois
Douloureusement je m'en rappelle
Et mes pensées soudains m'amènent
Vers toi
Pâle Septembre
Âpres Méandres
De nos histoires moi je retiens
L'infinité de petits riens
Et toi
De la presqu'île au grand muret
Fleurs du pays criaient sans fin
La joie
Du fleuve sacré aux Moussaillons
On l'a noyé notre illusion
Nos choix
Ces instants pourpres faits de chansons
On en a fait notre religion
En rois
Pâle Septembre
Âpres Méandres
Je n'ai pas su te relever
Quand toi tu t'étais effondré
Sans quoi
J'aurai pu trouver les idées
Pour te clamer mon amitié
Crois moi
Au crépuscule de notre vie
Je ne peux pas être si fier
De moi
Car si tu n'étais pas l'ami
J'avais au moins trouvé un frère
En toi
Pâle Septembre
Âpres Méandres
Au bord de mon lit parisien
Mon bel exil pas si lointain
Je crois
Qu'on pourrait renouer les liens
Un café noir au petit matin
Tu vois
On se raconterait tout en chanson
On tracerait d'autres chemins
Des croix
Si tu goutais aux doux rayons
Qui chauffent le canal Saint Martin
Parfois
Pâle Septembre
Âpres Méandres
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7. |
Impaires.
02:52
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